Il réalisa que sa pratique était axée sur la transmission de contenus,
s’appuyant sur des ressources essentiellement textuelles, sans interaction dans l’amphithéâtre entre lui et son public
d’étudiants. Ces derniers apprenaient en
dehors de l’amphithéâtre essentiellement pour réussir leurs examens mais étaient très souvent
incapables de réinvestir leur savoir dans une situation différente. Comme il le
dira plus tard dans sa très intéressante et très longue conférence au BLC11 (Building Learning Communities) à Boston en 2011 :
« You can forget the contents, you will not forget what you have understood ».
Partant de ce constat, il imagine une inversion (flipped) dans le processus. Et grâce à l’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication, il place la première partie de transmission des contenus de son cours à distance et l’assimilation des ces informations en présentiel « lecture at home and homework in class ».
Partant de ce constat, il imagine une inversion (flipped) dans le processus. Et grâce à l’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication, il place la première partie de transmission des contenus de son cours à distance et l’assimilation des ces informations en présentiel « lecture at home and homework in class ».
Marcel Lebrun, docteur en sciences et professeur en technologie de l'éducation à l'Université de Louvain a expérimenté, avec ses étudiants, ce principe de classe inversée en utilisant une plateforme LMS qui lui permet de mettre à distance son cours médiatisé et de collecter, via un forum, les commentaires, les avis de ses étudiants qui lui permettront de bâtir le scénario de son intervention en présentiel. Il situe son dispositif d’e-learning dans une double hybridation présence-distance mais également enseigner-apprendre.
Pour finir, l’approche que fait Christian Drouin, professeur de chimie au Collège de Maisonneuve (Montréal), de la « flipped
classroom », mérite que l’on s’y attarde. Il reprend le principe de
la classe inversée en proposant aussi
une inversion du rapport temps consacré à chacune des phases transmission- assimilation. L’idéal, selon lui, serait de passer 90% à 10% pour le temps
consacré à la transmission et de 10% à 90% pour
le temps d’assimilation.
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